IA Amazon : le droit des marques en ligne de mire - mais que se passe-t-il avec les poissons-clowns ?
Une IA innovante d'Amazon devrait détecter automatiquement 99 % des violations de marques avant même qu'une offre ne soit publiée. En vérifiant immédiatement les textes, les images et d'autres contenus, l'objectif est d'éviter que les produits ne violent par inadvertance les droits de marque existants. Le concept semble révolutionnaire - jusqu'à ce que la technologie fasse des erreurs étranges.
Là où la technologie échoue encore
Bien qu'en théorie, l'IA soit censée fournir des résultats étonnants, dans la pratique, de curieuses interprétations erronées se produisent régulièrement. Par exemple, on pense à tort que les poissons-clowns sont des créatures inventées dont Disney détiendrait la marque. Ces soi-disant hallucinations montrent que même les systèmes les plus modernes ont leurs limites lorsqu'ils confondent des catégories naturelles avec des créations individuelles pouvant être protégées.
Animaux et protection de la nature : qu'en est-il du droit des marques ?
En principe, les animaux, comme les autres êtres vivants, ne bénéficient pas de la protection du droit des marques. Ce n'est pas le terme général ou l'apparence d'un animal qui est protégé, mais uniquement des représentations ou des éléments de design spécifiques. Cela signifie que
- Connu dans la nature : Un poisson-clown en tant qu'animal ne peut être protégé par le droit des marques, ni en tant que mot, ni en tant qu'image.
- Personnalisation : Ce n'est que lorsqu'un poisson est représenté d'une manière très spécifique et artistique que cette représentation peut obtenir une protection juridique.
Exemple "Nemo" : l'exception en détail
Un exemple typique est le célèbre poisson "Nemo" du film Disney "Findet Nemo". Dans ce cas, ce ne sont pas tous les poissons-clowns qui sont protégés par le droit des marques, mais uniquement la conception artistique exacte du personnage :
- Des nageoires inhabituelles : Chez Nemo, il y a une caractéristique distinctive, avec une nageoire latérale grande et l'autre nettement plus petite.
- Des yeux expressifs : Ses grands yeux d'enfant complètent son apparence caractéristique.
Ces caractéristiques spécifiques distinguent la représentation de Nemo de tous les autres poissons-clowns et lui assurent la protection par le droit des marques - mais pas le poisson-clown naturel en tant qu'espèce animale.
Conclusion : bien intentionné n'est pas bien fait
L'IA d'Amazon montre de manière impressionnante comment les technologies modernes peuvent être utilisées dans le droit des marques. Elle permet de bloquer de nombreuses infractions en amont. Mais en même temps, il apparaît clairement que la technologie peut parfois donner lieu à des interprétations singulières.
Alors que les animaux et les phénomènes naturels en général ne bénéficient pas de la protection du droit des marques, cette protection s'applique aux représentations élaborées individuellement - comme dans le cas de Nemo. La clé réside donc dans les détails : ce sont les caractéristiques artistiques spécifiques qui déterminent en fin de compte la protection juridique.
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